Environnement
Quelques pistes pour vivre sur terre de façon durable
Avec 8 milliards d'habitants, nous utilisons une grande partie des ressources de la Terre d'une manière non durable. En 2009, les scientifiques ont défini neuf « limites planétaires » (dont l'acidification des océans ou l'utilisation mondiale de l'eau douce) qui, une fois franchies, entraîneraient des dommages irréversibles. En 2023, six de ces limites ont été franchies. Klaus Hubacek, professeur de sciences à l'université de Groningen, aux Pays-Bas, a récemment expliqué qu'il est possible d'adapter notre mode de vie pour rester dans les limites de ce que la Terre peut offrir. Tout d'abord, si les 20 % des consommateurs les plus riches du monde adoptaient des habitudes plus durables (notamment en matière d'alimentation, de biens consommés et de transport), ils pourraient réduire leur impact environnemental de 25 à 53 %.
En effet, les 1 % les plus riches produisent 50 fois plus de gaz à effet de serre que les 4 milliards de personnes qui font partie des 50 % les plus pauvres. Plutôt que de « nous concentrer autant sur la création de nouvelles solutions techniques », le scientifique rappelle qu'il « existe déjà tellement de solutions que nous ne mettons pas en œuvre », comme la réduction de la consommation de viande rouge des pays riches, qui diminuerait de 17 % les émissions liées à l'alimentation. À nous de jouer.
« Can we live on our planet without destroying it? », Eurekalert.org, 13 novembre 2024.
« Keeping the global consumption within the planetary boundaries », Nature, novembre 2024.