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La Chine investit contre les perturbateurs endocriniens

Échinacoside

Alors que la Commission européenne s’apprête à mettre en place une réglementation timide sur les perturbateurs endocriniens et que les industriels de la chimie font pression sur Bruxelles pour la tuer dans l’oeuf, ces molécules chimiques continuent de produire des effets délétères, comme le rappelaient encore il y a peu une centaine de scientifiques dans une tribune (Le Monde, 29/11/2016) : troubles du système nerveux, maladies cardiovasculaires, effets sur le développement du foetus et, bien entendu, troubles de la reproduction. Alors que nous tergiversons, des scientifiques chinois en sont déjà au coup d’après. Ils cherchent du côté des plantes les moyens de lutter contre l’infertilité induite par le Bisphénol-A, un perturbateur omniprésent dans notre environnement. Parmi les plantes identifiées dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, la Cistanche tubulosa paraît bien placée. Elle a montré, dans des études animales, qu’elle avait le potentiel d’empêcher, voire d’inverser, les anomalies des spermatozoïdes, de la structure testiculaire ou du niveau de testostérone provoquées par l’exposition au bisphénol A.

Le pourpier atténue les symptômes de la maladie

Le pourpier (Portulaca oleracea) est utilisé en phytothérapie pour lutter contre les contractures musculaires. Des chercheurs brésiliens ont tenté d’évaluer son action sur la maladie de Parkinson. Ils ont testé deux extraits, l’un aqueux, l’autre alcoolique. Premier résultat : la motricité est améliorée au bout de quinze jours. La maladie de Parkinson découle d’un déficit en dopamine, phénomène lié à la diminution de l’activité de la tyrosine-hydrolase, une enzyme qui convertit la tyrosine en L-dopa, elle-même naturellement transformée en dopamine dans le cerveau. Or – c’est le second résultat –, les chercheurs ont montré que l’extrait alcoolique protégeait mieux que l’extrait aqueux contre cette diminution après quatre semaines. Anais da Academia Brasileira de Ciências, 2016.

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