Plantes et Santé Le magazine de la santé par les plantes

Alimentation, eau, air : Protégeons-nous de la pollution (4/4)

Perturbateurs endocriniens, nanoparticules, nouvelles huiles minérales… Les polluants s'invitent partout dans nos assiettes, nos maisons, nos rivières, nos villes et nos campagnes. Plantes & Santé se mobilise pour vous apporter des conseils limitant leurs effets délétères : choix alimentaire sain, cure détoxifiante à base de plantes, gymnastique respiratoire… Suivez le guide.

Eau
Eau pure

Rechercher la vitalité de l'eau

L’eau intervient dans la quasi-totalité des processus biologiques de nos organismes. Pour bien faire, elle devrait être idéalement peu minéralisée (la naturopathie préconise environ 100 mg de résidus à sec/l). Elle ne devrait pas être oxydante, c’est-à-dire remplies de polluants, et avoir un bon niveau de vitalité (chargée énergétiquement en ions négatifs). C’est le cas des eaux de cascades en montagne.

Ces qualités sont difficiles à réunir. Toutefois il est important d’avoir des repères pour bien choisir son eau de boisson. Comme le souligne le physicien et spécialiste de l’eau Marc Henry : « L’eau vaut plus par ce qu’elle emporte que par ce qu’elle apporte ». Si l’eau du robinet est étroitement surveillée, les alertes ne sont pas rares, ici pour une contamination bactérienne, là pour un dépassement de la teneur en nitrates. N’hésitez pas à consulter la composition de votre eau du robinet sur le site Service-public.fr ou sur le bulletin d’analyse annuel fourni par l’exploitant. Le nitrate, très dangereux pour les bébés, concerne de nombreuses régions françaises. Renseignez-vous aussi sur l’état des canalisations de votre immeuble...

, surtout si elles sont en plomb.

Nombreux sont les consommateurs à opter pour l’eau en bouteille, qui offre un large panel de caractéristiques physico-chimiques inscrites sur leur étiquette. Les eaux minérales naturelles bénéficient d’une image favorable, mais il n’est pas forcément souhaitable de consommer quotidiennement une eau très riche en minéraux. « Plus il y a de choses dissoutes dans votre eau, moins cette eau peut vous nettoyer », précise Marc Henry. Mieux vaut les réserver à des cures et préférer des eaux à faible minéralité pour le quotidien comme celle de Mont Roucous. Cependant, il faut se méfier des bouteilles en plastique qui nuisent à la vitalité de l’eau et dont les déchets libèrent des perturbateurs endocriniens. Optez si possible pour des bouteilles en verre. L’eau minérale Celtic, bien équilibrée en ­oligoéléments, est même consignée dans un nombre croissant de magasins bio.

Pour une eau plus pure vous pouvez recourir à un équipement individuel : un morceau de charbon « activé » ou une filtration par gravité des systèmes Berkey ou Eva par exemple. En général, ces systèmes de filtration ont la capacité de retenir le chlore, l’agent oxydant par excellence, mais aussi les pesticides, les résidus de médicaments. Encore faut-il changer le filtre régulièrement pour ne pas provoquer la réaction contraire. Une telle eau valorisera également mieux le thé vert ou les tisanes en favorisant une meilleure migration des éléments de la plante. À un tarif sensiblement plus élevé on trouve les systèmes de dynamisation à l’instar du procédé Kangen. Basé sur l’électrolyse de l’eau, il est à envisager si vous êtes soumis à un stress oxydatif massif (chimiothérapie par exemple). Sa performance antioxydante élevée ne doit toutefois pas être confondue avec une eau de jouvence.

Boire en quantité raisonnable

L’eau est notre seul « solvant » corporel pour drainer et évacuer les micropolluants et les déchets du métabolisme. Or, une déshydratation, même légère, ralentit le métabolisme. Il est donc essentiel de boire en quantité suffisante une eau aussi propre que possible. Les urines sont un bon ­baromètre : si leur volume est faible (moins de 20 cl par miction), que leur couleur est foncée ou leur odeur forte, c’est que vous ne buvez ­probablement pas assez d’eau.

Le charbon fixe les polluants

Le binchotan est un charbon « activé » produit à partir d’une variété de chêne japonais ou, plus souvent, de bambou. Simple d’utilisation, il se dépose dans une carafe d’eau, et au bout de quelques dizaines de minutes, il aura « fixé » la plupart des polluants comme le chlore, les nitrates et les phosphates, les résidus d’hydrocarbures, les perturbateurs endocriniens. À maintenir toujours immergé, et à faire bouillir pour le réactiver une fois ou deux avant renouvellement.

Cet article est reservé aux abonnés.
Pour lire les 78% restants de cet article,
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Plantes & Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
Vous appréciez nos articles, allez plus loin en vous abonnant au magazine en cliquant ici
Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter Plantes & Santé
Recevez chaque semaine nos conseils de bien-être par les plantes, astuces et recettes à faire vous même pour retrouver Equilibre et Santé
Votre inscription a bien été prise en compte 
Politique de confidentialité