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L’aloès dans la peau

L’aloès dans la peau

Indispensable pour tout soin de peau et très populaire dans les boutiques bio, le gel d’Aloe vera n’est pas né dans une bouteille ! Avant l’encapsulation, il circulait dans une feuille d’aloès bien juteuse. C’est cette belle succulente que je vous invite à introduire au jardin ou sur le balcon. Facile à cultiver en pot, elle vous procurera un gel rafraîchissant et thérapeutique de bien des manières.

Protecteur d’exception

Le gel d’aloès est un excellent anti-inflammatoire pour la peau et les muqueuses. Appliqué sur la peau, il donne une sensation immédiate de fraîcheur et

crée un film protecteur qui permet aux cellules de se régénérer. Pensez-y pour calmer les brûlures ou les démangeaisons provoquées par un coup de soleil ou une radiothérapie, un érythème, un eczéma, un psoriasis ou toute autre condition inflammatoire. Ajouter des huiles essentielles (HE) au gel permet d’affiner son emploi : placez une noisette de gel dans le creux de votre main avec 1 à 3 gouttes d’HE de votre choix, puis mélangez bien avec l’index. Vous cherchez un après-rasage naturel ? Ajoutez 2 gouttes d’HE de lavande vraie. Un traitement anti-vieillissement pour la peau ? Une goutte d’HE de romarin à verbénone suffira. Pour un eczéma ou un...

psoriasis, pensez à l’HE de camomille noble et de géranium rosat. Enfin, en interne, un verre à liqueur de gel adoucira le reflux gastrique ou apaisera les muqueuses digestives enflammées lors d’une oesophagite, d’une gastrite ou d’un l’ulcère. 

On trouve aujourd’hui l’aloès dans de nombreuses jardineries. Assurez-vous en revanche que la plante soit bien Aloe vera (ou Aloe barbadensis selon la nomenclature botanique utilisée). L’aloès pousse dans les pays chauds, arides, voire semi désertiques ; il est par conséquent très sensible au gel. Je garde les miens en pot, ce qui me permet de les placer en plein soleil l’été puis de les hiverner pendant l’hiver. La plante a horreur des excès d’eau. L’arrosage doit donc être épars et il faudra attendre que la terre du pot soit bien sèche avant de l’arroser de nouveau.

Préparer le terreau 

Le terreau doit bien drainer afin de ne pas créer des rétentions d’eau au niveau des racines. Tout d’abord, je place dans un seau deux tiers de terreau de qualité et un tiers de terre de jardin un peu lourde. Je mélange bien, puis j’ajoute environ 10 % de sable pour le drainage. Je mélange de nouveau. Je place ensuite des pierres au fond du pot pour couvrir les trous, puis 5 cm de gravier pour assurer une bonne évacuation des excès d’eau. Reste à remplir les pots avec cette préparation. Une pousse lente L’aloès n’est pas très gourmand et n’a pas besoin d’une terre très riche. Il pousse lentement, et c’est cela qui lui donne sa force. Néanmoins, trois fois par an (printemps, été et automne), je procède à un arrosage enrichi en purin d’ortie afin de lui donner un petit coup de pouce. Il faudra rempoter votre aloès régulièrement au fur et à mesure qu’il prend du volume. Choisissez un pot qui n’est pas trop lourd, car il faudra le déplacer plusieurs fois par an. En ce qui me concerne, j’utilise des pots classiques de pépiniériste en plastique noir. Je sais, pas très cologique (ni même très esthétique), mais votre dos vous en sera reconnaissant !

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