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Crise de goutte : la prévenir grâce aux cerises et à l'alkékenge

Crise de goutte -  Alkékenge
Crise de goutte - Alkékenge

La goutte est une maladie chronique particulièrement douloureuse due à un excès d'acide urique dans le sang. Une alimentation adaptée et l'utilisation de plantes pour aider et soutenir la fonction rénale peuvent limiter la fréquence des crises.   

Douloureuse et handicapante, la goutte est une pathologie surtout masculine liée une concentration excessive d’acide urique dans le sang. Celui-ci se dépose dans les articulations (gros orteil, genoux, cheville…) sous forme de cristaux d’urate de sodium, provoquant la fameuse « crise de goutte », particulièrement douloureuse la nuit. Ces résidus d’acide urique sont en grande partie à imputer à une alimentation trop riche et à l’incapacité des reins à évacuer efficacement les déchets métaboliques. Une certaine vigilance nutritionnelle associée à l’utilisation judicieuse de plantes pour drainer et soutenir la fonction rénale est donc indispensable pour prévenir les crises de goutte ou en limiter la fréquence.

Décoction drainante

Les reins jouent un rôle central dans l’évacuation des déchets acides du corps. Mais soit qu’ils travaillent mal, soit qu’ils se trouvent quelque peu débordés par des excès alimentaires, il faut parfois leur donner un coup de pouce. Si la première chose à faire est bien sûr d’augmenter sa consommation journalière d’eau pour atteindre 1,5 litre par jour recommandé, l’adjonction de décoction de plantes aidera aussi grandement. L’alkékenge permet d’augmenter l’évacuation urinaire de l’acide urique et donc d’éviter la formation de lithiases dans les articulations. Ses propriétés diurétiques et drainantes se conjugueront à celles de la barbe de maïs, des queues de cerises et du macérat glycériné de bourgeon d’orme.

Ingrédients Alkékenge (Physalis alkekengi) : 30 g de baies sèches • 15 g de barbe de maïs (Zea mays) • 1 c. à soupe de queues de cerises coupées en petits tronçons • macérat mère de bourgeons d’orme (Ulmus campestris) • 500 ml d’eau.

Préparation 
1.
 Mélangez les trois plantes à un litre d’eau froide.
2. Portez à ébullition puis maintenez à feu frémissant 5 minutes.
3. Éteignez le feu, laissez infuser 20 minutes.
4. Filtrez.
5. Ajoutez 10 gouttes de macérat glycériné de bourgeons d’orme.
6. Buvez un demi-litre du mélange par jour pendant une semaine. En entretien, une semaine par mois.

Monodiète de cerises

La consommation régulière de cerises (en particulier la variété Montmorency riche en anthocyanine) réduit les risques de survenue de crise de goutte. Selon une étude, seulement une dizaine par jour diminuerait déjà ce risque de 35 % ! Vous pouvez donc effectuer des monodiètes régulières de cerises, à raison de 1 à 5 repas sur une semaine selon l’imminence de la crise, voire plus si vous n’êtes pas sujet aux colites ou à un intestin capricieux. Vous pourrez accompagner la monodiète d’eau minérale hydroxydase, à raison de 2 bouteilles par jour.

Ingrédients 1 kg de cerise de Montmorency bio.

Préparation 
1.
 Nettoyez vos cerises à l’eau.
2. Mettez de côté les tiges que vous ferez sécher dans un endroit sec pour les utiliser dans une décoction drainante.
3. Consommez les cerises à l’heure des repas jusqu’à satiété.
Remarque Les anthocyanines étant résistantes à la chaleur et à l’oxydation, vous pouvez consommer ces cerises en compote ou en jus pour varier les plaisirs.
 

Les aliments à éviter en cas de goutte

Certains aliments et certaines boissons sont particulièrement riches en acide urique. Il convient d’y être attentif si vous avez un terrain « goutteux ».

À supprimer : abats, charcuterie, fruits de mer, alcool (surtout vin blanc et champagne), certains poissons et dérivés (harengs, sardines, anchois, œufs de poisson), café et chocolat.

À réduire : protéines animales, légumineuses (lentilles, haricots blancs, pois chiches) et certains légumes (épinards, champignons, choux-fleurs).

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Plantes & Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
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