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Le remède à la mélancolie (4/4)

Elle peut se manifester sous différentes formes, avoir de multiples sources et autant de conséquences différentes. La dépression, que l’on appela un temps mélancolie, est un fléau dévastateur pour la santé physique et psychique. Avec, comme corollaire, un fléau tout aussi inquiétant : les antidépresseurs. Pourtant, la phytothérapie peut se révéler un succédané idéal aux traitements conventionnels lourds.

Millepertuis

De la mélancolie à la dépression

Tristesse ou affliction sont des réactions émotionnelles normales quand nous sommes confrontés à certains événements. Mais elles peuvent survenir trop intensément, ou persister après la disparition des causes qui les ont produites et devenir ainsi pathogènes. Cette compréhension des troubles de l’humeur a beaucoup varié dans l’histoire, de la médecine. Les remèdes employés aussi. 

Hippocrate parle de mélancolie, une humeur provoquée par un excès de bile noire. Les traitements consistent alors à éliminer cette bile noire sécrétée par la rate, notamment au moyen de purgatifs violents comme l’ellébore. La mélancolie est aussi reconnue dans son aspect psychologique, avec cette fonction de dépasser les épreuves de la vie. À cette époque, elle n’est pas vue uniquement sous l’angle pathologique car on considère que la mélancolie amène certains au génie autant qu’à la folie.

Cette théorie des humeurs restera dominante jusqu’à la Renaissance. La mélancolie, ou plus précisément la maladie mélancolique, est alors perçue comme grave et pouvant mener à la mort. Les remèdes employés sont hétéroclites, tantôt brutaux pour réveiller le malade à la vie, tantôt doux pour le soustraire aux tourments provoqués par l’environnement.Il faudra attendre le XIXe siècle pour que la mélancolie soit associée à la psyché et qu’on aboutisse à la terminologie de dépression. Puis le développement de la psychanalyse marque une étape importante.

Ces dernières années, la neurobiologie, l’étude des constituants du cerveau, des neuromédiateurs, a réintroduit une vision plus physiologique de la dépression. Elle est désormais associée à des taux anormaux de certains neuro-médiateurs: sérotonine et dopamine. Cette histoire tumultueuse nous rappelle la complexité des troubles de l’humeur et la nécessité d’une prise en charge souvent plurielle. Dans ce cadre, les plantes médicinales représentent de véritables solutions de remplacement à la prescription systématique d’antidépresseurs.

Quand le stress mène au burn-out

Le burn-out est une forme particulière de dépression suite à un épuisement par le travail et les responsabilités. Ce mal moderne, lié à l’évolution de notre société, est marqué par un état de stress permanent, de l’anxiété, de l’irritabilité. Il peut mener à la dépression proprement dite. Une plante est particulièrement adaptée pour lutter contre un stress excessif : l’ashwaghanda (Withania somnifera). Cette racine est adaptogène et anxiolytique. De quoi retrouver vitalité et sérénité.

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Plantes & Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
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