Du jus de mandarine contre Parkinson ?

L'Observatoire régional de la santé de Dijon lance une grande enquête auprès de malades de Parkinson âgés de 40 à 60 ans afin de mieux « comprendre comment les gens qui travaillent ou qui sont parents vivent avec cette pathologie ». L'idée étant, par exemple, d'éviter qu'un parent se voie qualifié d'alcoolique et interdit d'aller chercher son enfant à l'école alors qu'il souffre de tremblements liés à la maladie. En effet, à l'heure actuelle, les médicaments prescrits dans le cadre de la maladie de Parkinson agissent principalement sur les symptômes mais pas sur la neurodégénérescence qui continue de s’aggraver au fil des années.

Or des recherches approfondies ont montré que, dans certains végétaux et aliments, se trouvent des molécules intéressantes à cet effet. Une équipe de l'université de Messine, en Italie, a par exemple constaté, in vitro, les effets neuroprotecteurs du jus de mandarine. Sur des cellules de cerveau humain, le jus de Citrus reticulata récolté en Sicile montre une activité antioxydante et restaure l'équilibre entre certaines cellules, notamment les mitochondries, qui sont le lieu de production le plus important du « carburant » énergétique des cellules.