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Face au cancer, quels soutiens naturels adopter ? (5/5)

Nous connaissons ou avons tous connu une personne touchée par le cancer. Et pour cause, un tel diagnostic concerne 400 000 Français de tous âges chaque année. Or, de maladie aiguë et mortelle, le cancer s’est mué en affection de longue durée, survenant plus tôt et permettant une plus grande espérance de vie. Pour mieux vivre la maladie et ses à-côtés, comme la fatigue ou les effets secondaires des traitements, des soins d’accompagnement naturels sont recommandés. 

Soutenir le moral des malades

Soutenir le moral des malades

Prendre soin de la personne malade, c’est aussi prendre en compte ses émotions et, plus largement, ce qui concerne son état d’esprit. Sans aller jusqu’à imputer la genèse d’un cancer à un stress émotionnel ou à un état d’esprit négatif, on ne peut nier le rôle des facteurs psychologiques avant, pendant et après la maladie. « Les médecins, peu formés en psychologie, ne se rendent pas compte de l’impact du moral sur leurs patients », admet le Dr Éric Ménat.

Du côté des patients, la gestion des émotions permet de prendre conscience de ses véritables besoins, ce qui est indispensable pour traverser la maladie. Il n’est pas (ou plus) question, notamment, de se laisser vampiriser par son entourage, qu’il s’agisse de proches, de parents ou de collègues.

Cela dit, le diagnostic d’un cancer dispose rarement à la sérénité ; il précipite plutôt les personnes concernées dans une succession d’émotions, de la tristesse à la colère en passant par la frustration. Par la suite, les traitements bouleversent le corps et le quotidien. Dans ces circonstances, difficile de ne pas se laisser gagner par un sentiment d’impuissance, de fatalité, ouvrant la porte à toutes sortes de considérations négatives.

Des plantes en renfort

Un soutien...

psychologique est donc un atout majeur pour aider le ou la malade à se maintenir socialement et moralement, de sorte qu’il (elle) puisse poursuivre sa vie et imaginer un « après ». Certaines plantes peuvent y contribuer.

On voudrait citer le millepertuis, mais il est sujet à caution en cancérologie à cause d’interactions médicamenteuses. On lui préfèrera le safran, dont plusieurs études ont montré qu’il réduisait significativement les symptômes de la dépression, au même titre que des antidépresseurs conventionnels.

À compléter avec l’huile de périlla, meilleure source végétale en acides gras oméga-3 : ces protéines jouent un rôle important dans la stabilisation de l’humeur à moyen et long terme et modulent les réactions immunitaires et inflammatoires. Cela aide à accepter les limites que nous pose la maladie, tout en invitant à retrouver la source profonde de sa motivation de vie.

Des associations de soutien

Plusieurs associations sont dédiées au soutien des malades du cancer. C’est notamment le cas de l’Association francophone des soins oncologiques de support (Afsos), qui a développé une approche complète de la personne.

Outre des activités physiques et thérapeutiques (acupuncture, réflexologie, nutrition…), elle propose, par exemple, d’aider à gérer son image corporelle – affectée par une perte des cheveux, une mastectomie, des modifications de la peau, etc.

C’est aussi un lieu pour évoquer les relations avec les proches et leur rôle, et pour bénéficier d’un accompagnement social – les malades étant souvent confrontés à des difficultés financières ou techniques. Renseignez-vous près de chez vous : il existe de plus en plus d’associations très utiles.

Focus sur l’anxiété liée au cancer du sein

Alors que le cancer du sein concerne une femme sur huit, la prise en charge reste banalisée et la dimension psychologique, sous-estimée. « C’est un cancer qui véhicule une grande souffrance, car touchant à la féminité. Malheureusement, on n’en tient pas assez compte, et l’on opère aujourd’hui un sein dans la plus grande indifférence », regrette le Dr Éric Ménat.

Pour calmer l’angoisse liée au diagnostic, voici une solution naturelle à prendre pendant la chimio ou avant une opération :

  • Arnica 15 CH, 10 granules lundi et jeudi,
  • Staphysagria 15 CH, 10 granules mardi et vendredi,
  • Ignatia 15 CH, 10 granules mercredi et samedi.

Ajouter, si besoin, le complexe Weleda 472 pour mieux accepter sa maladie, et le n° 416 pour alléger l’anxiété avec dépression légère.

 

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