Plantes et Santé Le magazine de la santé par les plantes

Ne pas se planter sur les toxiques (1/5)

Cueillir des plantes sauvages, avoir recours aux huiles essentielles pour se soigner, ajouter un complément végétal à son traitement allopathique… Ces pratiques nécessitent de la vigilance et impliquent de respecter certaines règles si l'on ne veut pas risquer de s'intoxiquer. Le point sur ces principes de précaution pour un usage en toute sécurité.

Ce qu'il faut savoir avant d'utiliser les plantes médicinales

Ce qu'il faut savoir avant d'utiliser les plantes médicinales

Trois gélules de passiflore par-ci, dix gouttes d’huile essentielle ­d’eucalyptus globuleux par-là, ajoutez à cela quelques cuillères de teinture mère de saule… La mode est à l’automédication depuis l’intérêt croissant pour les vertus du végétal sur la santé. Mais ce n’est pas parce que ces substances sont naturelles qu’elles peuvent être consommées sans réserve. En cas de ­mésusage, il est possible que leur action métabolique entraîne des répercussions sur la santé. Rappelons les cas d’intoxication, lors de cueillettes sauvages. Gare à ne pas manger des bulbes de narcisses que l’on peut confondre avec des oignons. Et à bien...

y regarder nous sommes entourés de végétaux potentiellement toxiques sans que nous ayons conscience de leur dangerosité. Saviez-vous, par exemple, que le laurier-rose qui orne nos jardins et nos terrasses est utilisé comme mort-aux-rats dans le Midi et qu’il contient des substances cardiotoniques responsables de nombreux troubles ? Que derrière sa belle couleur rouge, le ricin cache un poison mortel nommé la ricine ?

Sans pour autant devenir suspicieux, il est prudent de s’informer sur les végétaux que l’on cueille et sur ceux que l’on consomme. Aussi, un des usages clés lorsque l’on fait appel aux vertus des plantes consiste à respecter les doses. Un principe actif est thérapeutique ou toxique, selon la quantité ingérée. Citons ­l’aconit napel (Aconitum napellus) qui renferme un redoutable alcaloïde, l’aconitine, à l’origine de troubles graves. La plante, après dilution selon les principes de l’homéopathie, est prescrite pour soigner les états fébriles, les palpitations. Autre règle importante, dans le cas où vous êtes sous médicament, pensez qu’il peut y avoir des interactions entre les plantes que vous consommez et votre traitement allopathique. Additionner la prise de millepertuis à sa pilule contraceptive peut en effet avoir des conséquences sur l’efficacité de cette dernière. De même, la puissance des huiles essentielles nécessite des précautions. On évitera les agrumes avant une exposition au soleil. Lisez donc bien les étiquettes. Et gardez en tête les grands principes de précaution que nous vous présentons ici. Vous verrez qu’une fois encore, tout est une question d’équilibre.

Cet article est reservé aux abonnés.
Pour lire les 78% restants de cet article,
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Plantes & Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
Vous appréciez nos articles, allez plus loin en vous abonnant au magazine en cliquant ici
Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter Plantes & Santé
Recevez chaque semaine nos conseils de bien-être par les plantes, astuces et recettes à faire vous même pour retrouver Equilibre et Santé
Votre inscription a bien été prise en compte 
Politique de confidentialité