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Le bourgeon de sapin :
quand l’enfant grandit

Bourgeon de sapin

Le sapin, cet arbre toujours vert et poussant bien droit, est une belle image de l’enfant qui grandit. D’ailleurs son bourgeon est utilisé pour favoriser la croissance et consolider les os. Voici deux synergies pour petits… et plus âgés.

Son aspect toujours vert est l’une des raisons pour lesquelles le sapin fut ­souvent associé à des rites marquant le retour du soleil. Ses rameaux sont caractérisés par la disposition des aiguilles en peigne sur un seul plan, et la présence, sur leur face ­inférieure, de deux bandes blanc argenté. Les fleurs mâles sont de petits cônes jaunes situés sous les rameaux, tandis que les fleurs femelles, vertes, naissent à la partie supérieure de ces rameaux puis se transforment en cônes dressés à maturité.

Propriétés thérapeutiques

À l’image de la belle ­verticalité de l’arbre, le bourgeon de sapin est utilisé en gemmothérapie pour accompagner l’enfant lors de sa croissance. Il permet en effet une meilleure fixation du calcium tout en contribuant à l’équilibre minéral phospho-calcique.

On le préconise dans tous les cas de retard de croissance et de défaut de ­minéralisation, souvent associés à un manque d’appétit. On le donne aux jeunes et moins jeunes, tant pour prévenir d’éventuelles ­fractures en cas d’ostéoporose que pour consolider un os fracturé. Il soutient aussi des cas plus graves, comme des maladies ­inflammatoires osseuses (ostéomyélite par exemple). Enfin, les problèmes parodontaux ou de caries sont une bonne indication.

Les synergies

  • Pour fixer le calcium

Afin de stimuler le métabolisme phospho-calcique et permettre une meilleure fixation du calcium, le sapin pectiné gagne à être associé au pin (Pinus montana) et à la ronce (Rubus fruticosus). Le...

pin n’agit pas sur les minéraux eux-mêmes, comme le fait le sapin, mais sur la trame protéique autorisant leur fixation ; quant à la ronce, elle dynamise les cellules osseuses (ostéoblastes).

  • Redonner du tonus pendant la croissance

Pour l’enfant amaigri ayant peu d’appétit et fatigué par les infections à répétition, qui présente un manque d’entrain et des douleurs à la croissance (aspect typique du profil tuberculinique en homéopathie), on ajoutera au bourgeon de sapin le bourgeon d’églantier (Rosa canina), anti-infectieux, et celui de bouleau verruqueux (Betula verrucosa). ­Complémentaire du sapin, ce dernier assouplit les articulations, stimule la formation de l’os et remédie aux caries.

Posologie Dans un cas comme dans l’autre, il sera important de procéder par cures successives et régulières, par exemple en prenant le remède ou les associations précitées trois à six mois avec une coupure d’une semaine toutes les trois semaines. Les posologies conseillées chez l’enfant jusqu’à 8 ans sont de cinq gouttes deux fois par jour pour le macérat concentré unitaire (ou complexe associant plusieurs macérats concentrés) et, au-delà de 8 ans jusqu’à l’âge adulte, de 10 gouttes du même macérat (ou complexe), deux à trois fois par jour.

Mise en garde Un problème de croissance peut être en lien avec une affection nécessitant une prise en charge médicale adaptée, qu’il s’agisse de maladies osseuses, génétiques, hormonales, cardiaques, pulmonaires, digestives, rénales… Le conseil en gemmothérapie ne peut intervenir qu’après l’exclusion médicale de ces causes et la vérification d’une nutrition adaptée.

Abies pectinata ou alba

Famille des Abiétacées

Le sapin pectiné (commun, blanc ou des Vosges…) est un conifère spontané de montagne, au tronc élancé, pouvant atteindre des hauteurs remarquables avoisinant les 60 m. Contrairement au pin (Pinus Montana), il apprécie les versants ombragés et demande beaucoup d’humidité. Souvent associé au hêtre, en forêt, il est particulièrement résistant au froid et au vent grâce à un système racinaire profond et puissant. Il peut vivre jusqu’à 500 ans.

Culture gemmo : qui y a-t-il de commun aux différents conifères utilisés en gemmothérapie ?

La gemmothérapie fait appel à six ­conifères : le sapin (Abies pectinata), le pin (Pinus montana), le genévrier (Juniperus communis), le cade (Juniperus oxycedrus) et le séquoia (Sequoia gigantea). Parmi les premiers arbres apparus sur terre, les résineux ont la capacité de coloniser des terrains souvent difficiles, de s’adapter à des climats extrêmes et de vivre longtemps.

Par leur verticalité, ils sont en rapport avec les aspects structurels de la matière, comme l’illustrent pin et sapin, et offrent des remèdes renforçant les os, les tendons et les ligaments. Cade et genévrier, quant à eux, nettoient notre organisme en profondeur tout au long de notre vie, et le séquoia agit sur le processus de sénescence.

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