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Les devantures colorées des pharmacies d’autrefois

pharmacies devantures

Le 8 décembre dernier, de nombreux collectionneurs se sont donné rendez-vous pour une vente originale. Les objets publicitaires d’anciens remèdes évoquent la pharmacie des années 1920, quand bon nombre de médicaments fleuraient bon les plantes.

Les pièces sont rares et les acheteurs surenchérissent en ce vendredi de décembre à l’hôtel Drouot de Paris. La collection du pharmacien Cotinat, comprenant pots de pharmacie, flacons, et surtout des automates des marques Valda, Bébé Cadum, Dramamine sont mis en vente : « C’est la première fois que l’on présente une telle collection d’automates publicitaires émaillés », se réjouit le commissaire priseur Isabelle Boudot de la Motte.

Cette collection a été rassemblée par Louis Cotinat, pharmacien parisien et collectionneur d’objets publicitaires pharmaceutiques. Dès les années 1920, les spécialités pharmaceutiques commencent à avoir recours à la réclame pour se faire connaître. Le créateur des pastilles Valda, Henri-Edmond Canonne, crée ainsi un personnage publicitaire, le « bon docteur Valda », à qui il donne vie dans ses automates. Le pharmacien fut particulièrement créatif et utilisa tous les supports publicitaires : affiches, catalogues, boîtes d’allumettes et bien sûr objets animés. L’automate de l’aéroplane a longtemps orné la vitrine Cotinat avant d’être vendu aux enchères pour 4 080 euros.

La pharmacie Cotinat, située dans le VIIe arrondissement de Paris, a gardé son décor en bois de noyer aujourd’hui classé, au milieu duquel figuraient, outre les automates publicitaires, des poudriers, chevrettes, flacons et pots en verre qui décoraient le magasin, tous en excellent état. Pas étonnant, donc, que la collection Cotinat ait remporté un franc succès. Chaque pièce a finalement été adjugée le double de son estimation. L’automate publicitaire des fameuses pastilles Valda, « scène de l’automobile », datant de 1929 estimé à 5 000 euros, est finalement parti à 12 760 euros.

Un acheteur s’est montré tout particulièrement intéressé : Alexis Parsy, le nouveau propriétaire de la pharmacie Cotinat. Une partie des automates feront leur retour dans la pharmacie de la rue de Grenelle, continuant ainsi de défier le temps.

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