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Ôter les maux de la bouche (1/5)

Manger, boire, parler, sourire, embrasser… Notre bouche est essentielle à nos besoins  primaires, en plus de constituer l'une des premières barrières de défense de l'organisme.  Dans ce dossier, chirurgiens-dentistes et phytothérapeutes nous apprennent à prendre  soin de notre santé bucco-dentaire naturellement afin de préserver notre santé générale. 

Ôter les maux  de la bouche

Ôter les maux de la bouche

Manger, boire, parler, sourire, embrasser… Notre bouche est essentielle à nos besoins primaires, en plus de constituer l'une des premières barrières de défense de l'organisme. Dans ce dossier, chirurgiens-dentistes et phytothérapeutes nous apprennent à prendre soin de notre santé bucco-dentaire naturellement afin de préserver notre santé générale.

Porte d’entrée du tube digestif, notre bouche assure de nombreuses fonctions essentielles. Barrière contre les agresseurs extérieurs, elle permet la salivation, la mastication, la déglutition, la gustation. Elle sert à respirer lorsque le nez ne peut plus le faire, et entre en jeu dans la phonation en servant de caisse de résonance et de modulation des sons émis par le larynx.

Se préoccuper de sa santé bucco-dentaire ne devrait ainsi pas se limiter à rêver d’un sourire hollywoodien. Pourtant, malgré les messages de prévention martelés par les dentistes, les Français restent de mauvais élèves en matière d’hygiène bucco-dentaire. Dans un rapport de 2019, un quart d’entre eux avouaient se laver les dents moins de deux fois par jour et près de la moitié n’étaient pas allés chez le dentiste depuis au moins un an. En cause, la peur de la douleur et la crainte de frais colossaux que peuvent représenter les soins dentaires. Pourtant, ces derniers sont remboursés à 70 % par l’assurance maladie, qui offre par ailleurs tous les trois...

ans un ­rendez-vous chez le dentiste aux jeunes âgés de 3 à 24 ans dans le cadre du programme « M’T dents ». Depuis janvier 2021, la réforme « 100 % Santé » permet d’être entièrement remboursé sur les bridges, couronnes dentaires et prothèses amovibles lorsqu’on bénéficie d’une complémentaire santé « responsable ».

Adopter une bonne hygiène buccale est relativement simple. Un brossage rigoureux et le recours à quelques plantes telles que la propolis, l’huile de sésame ou encore l’échinacée suffisent à conserver une bouche saine.

Prendre soin de sa bouche, c’est également ne pas minimiser certains symptômes. Négliger un saignement des gencives, c’est risquer une gingivite chronique. Une mauvaise haleine est un signe de maladie parodontale dans 80 % des cas, et des dents abîmées impactent la mastication, l’alimentation ou l’élocution. En attendant la visite chez le dentiste, des plantes anti-hémorragiques, cicatrisantes ou antidouleur représentent alors une aide précieuse pour se soulager. Pensons aussi à ne pas faire peser trop de pression sur nos mâchoires.

Enfin, gare à l’impact d’une hygiène défaillante sur le microbiote (10 milliards de micro-organismes) qui tapisse la bouche. Certaines bactéries, comme les Streptococcus mutans et les Porphyromonas gingivalis se révèlent nocives si elles prolifèrent trop. D’autant qu’elles sont capables, pour certaines, de se multiplier dans le reste du corps par voie sanguine, et de provoquer des infections ou autres maladies graves.

La mâchoire pour garder l’équilibre

À l’instar des yeux et des pieds, la mâchoire nous permet de gérer notre équilibre. « En cas de douleurs cervicales ou de névralgies d’Arnold (compression ou inflammation d’un nerf crânien, ndlr), il faudra suspecter une tension excessive ou une asymétrie dans la mâchoire », explique l’ostéopathe Thomas de Boni. Pour éviter ce problème, la mâchoire ne doit pas être serrée, avec un contact dentaire, plus de 20 minutes par jour ! Le fait de manger solide aide aussi à préserver sa fonctionnalité, tandis que la mastication stimule la production de salive. Si vous êtes végétarien, pensez à croquer des fruits, à manger des légumes crus. Enfin, n’hésitez pas à masser les muscles masséters, des deux côtés des mandibules, pour indiquer au cerveau qu’il n’a pas à exercer une pression excessive à cet endroit…

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