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COP25 de Madrid : les Etats ne se bougent pas pour le climat

manif climat

La COP25 s’est achevée dimanche dernier à Madrid, après deux semaines de négociations difficiles entre chefs d’Etat. Malgré l’urgence environnementale et les appels pressants des militants écologistes, les quelque 200 pays signataires de l'Accord de Paris n’ont trouvé qu’un accord a minima sur le climat.

Alors que des millions de personnes ont manifesté à travers le monde le 6 décembre, la capacité des Etats à surmonter leurs propres intérêts et à aboutir à un consensus, n’a pas porté ses fruits. Après deux semaines de négociations, la conférence de l’ONU portant sur des sujets controversés, tels que les marchés carbone internationaux et l’augmentation des financements pour les pays les plus vulnérables au dérèglement climatique, a débouché sur un accord à minima pour le climat. 

Des engagements insuffisants 

Les Etats sont invités à réviser à la hausse leurs plans climat national présentés lors de la COP21 en 2015, et à revoir leurs engagements face à l’urgence climatique. Car pour l’instant, les promesses et les engagements pris il y a quatre ans (pour la plupart non tenus) mèneraient vers un réchauffement de la planète supérieur à 3 °C d’ici à la fin du siècle. Malgré ce constat, seulement 80 pays (dont la Chine et l’Inde ne font pas partie) sur les 197 membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques se sont engagés à revoir leurs ambitions l’an prochain. Quant aux Etats-Unis, le pays quittera l'accord de Paris en 2020, selon la volonté de son président, Donald Trump. L'Union Européenne s’est, quant à elle, montrée plus impliquée en se fixant un Green Deal (pacte vert en anglais) dont l'objectif est d'être le premier continent à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. 

Des écologistes déçus

La déception de nombreux militants écologistes est palpable. La conférence "laisse un goût doux-amer" à la ministre espagnole de l'Environnement, Teresa Ribera. Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU a, quant à lui, déclaré que "La communauté internationale a manqué une opportunité importante de montrer son ambition pour répondre à la crise climatique" dans un communiqué de presse et sur Twitter, dimanche 15 décembre. La jeune activiste suédoise Greta Thunberg a elle, twitté : «Il semble que la COP25 à Madrid se désagrège en ce moment. La science est claire, mais la science est ignorée. Quoi qu'il arrive, nous n'abandonnerons jamais. Nous venons à peine de commencer ».

L’heure tourne

Il y a pourtant urgence. Les signes de la crise climatique ne manquent pas et les rapports scientifiques alertant sur l'évolution dramatique de notre planète s'accumulent. Au rythme actuel des émissions de CO2, le réchauffement pourrait dépasser les 3 °C même si les engagements sont respectés, et pourrait grimper jusqu'à 4 ou 5 °C d'ici la fin du siècle. Il reste désormais un an aux États pour corriger le tir, avant de se réunir à nouveau à Glasgow pour la COP26, durant laquelle ils seront invités à présenter une version révisée de leurs plans de réductions d'émissions. Espérons d’ici là que ces derniers auront davantage ouverts les yeux sur la situation de notre planète.

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