Pollinisation
Chaleur urbaine, une avancée frappante des pics de floraison
À Lille, des chercheurs ont étudié l’interaction entre 70 espèces végétales comme les marguerites ou centaurées et des insectes pollinisateurs pour mieux comprendre l’impact de la chaleur urbaine sur leurs comportements. Sur les sites à forte urbanisation, les plantes entrent en floraison jusqu’à quatre semaines plus tôt que celles situées en zone rurale. Les pollinisateurs, eux, ne changent pas leurs habitudes. Ce phénomène pourrait avoir des conséquences négatives sur la survie des espèces. Face à une pénurie de pollinisateurs, les plantes diminueraient leur production de graines et, inversement, les pollinisateurs perdre une partie de leur habitat si la floraison est décalée. Pour le CNRS, ces résultats illustrent « l’importance d’une gestion écologique des espaces verts ».