Vers un étiquetage plus précis et plus durable sur les produits alimentaires

Opter pour une alimentation à faible impact environnemental… un challenge sur lequel ont débattu des chercheurs travaillant pour le développement d'une alimentation plus durable, une rencontre organisée par le Fonds français pour l'alimentation et la santé (FFSA). Leurs conclusions : il faut informer les consommateurs et inciter les producteurs à concevoir une offre alimentaire plus écologique. Cela pourrait déboucher sur un étiquetage spécifique qui tiendrait compte de la dimension environnementale mais aussi nutritionnelle des produits. À l'Ademe, une expérimentation d'étiquetage est en cours. Elle doit aboutir à des recommandations pour une information objective, fiable et lisible. On attend ce rapport à l'automne 2021. Avec d'autant plus d'impatience que certains groupes industriels laitiers (Lactalis) font pression pour que soit supprimée l'origine du lait et des viandes. Le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, Julien Denormandie, a déclaré qu'il soutiendrait, dans le cadre de l'examen du projet de loi climat, un amendement « visant à pouvoir rétablir l'origine du lait a minima […] pour du lait venant de l'Union européenne ». Un combat perdu d'avance ? Réponse cet automne également.