Plantes et Santé Le magazine de la santé par les plantes

La santé, c’est du sport (5/6)

Avancer dans l’âge, oui, mais avec un corps en bonne santé. Pour parvenir à entretenir ses muscles, garder le moral, consolider ses os, préserver ses articulations, c’est tout un programme !
Zoom sur les impacts de l’activité sportive sur notre corps et sur les solutions naturelles qui nous aident à rester en forme tout au long de notre vie.

Sport et système respiratoire

Sport : un système respiratoire gonflé à bloc

Notre respiration permet d’apporter l’oxygène que nous respirons jusqu’à nos alvéoles pulmonaires, puis de le distribuer dans nos cellules par le réseau sanguin. Issu des échanges cellulaires, le gaz carbonique suivra ensuite le chemin du réseau veineux avant de repasser par le sas des alvéoles pulmonaires et d’être rejeté. Ce travail s’effectue avec la complicité du grand allié de nos poumons : le cœur. Or l’activité sportive va agir sur ces deux organes vitaux.

Au niveau des poumons, elle va permettre d’éliminer plus de sécrétions bronchiques et d’améliorer les échanges gazeux des alvéoles pulmonaires. En apportant plus d’oxygène dans le sang, elle stimule la production de globules rouges qui transportent ce gaz. Le cœur lui-même va voir ses parois s’épaissir et ses battements ralentir. Résultats : plus de souffle et moins de problèmes cardio-vasculaires.

L’activité sportive sert aussi à réapprendre à respirer plus librement. « La plupart d’entre nous respire avec le haut des poumons, une respiration courte souvent causée par le stress. Généralement excessive, la consommation de produits laitiers engendre des encombrements respiratoires (des colles), surtout chez les personnes qui sont intolérantes aux protéines du lait (lactose ou caséine). Sans compter les facteurs de pollution qui aggravent les allergies respiratoires », indique la naturopathe et coach Céline Deflers.

L’aromathérapie soutient aussi les poumons

Si le mouvement permet de désencombrer nos voies respiratoires, des plantes peuvent y aider. En aromathérapie, les huiles essentielles de pin et sapin vous donneront l’impression de mieux respirer, comme lors d’une promenade en forêt. Au cours d’épisodes infectieux, les huiles essentielles de niaouli

>, ravintsara, eucalyptus radié ou globuleux (illustration ci-dessus) peuvent être diffusées dans l’air ou employées en inhalation sèche ou humide. « Les allergiques et les asthmatiques se méfieront cependant de l’Eucalyptus globulus, précise Cécile Adant, pharmacienne et formatrice Pranarôm. Son taux de cinéole élevé peut provoquer des réflexes de spasmes bronchiques. »

L’eucalyptus globuleux réserve cependant une surprise pour les athlètes. « En coaching sportif, j’utilise cette huile essentielle pour oxygéner le sang avant une épreuve : trois gouttes sur la plante des pieds ou sur les poignets, à respirer et à masser. Le sportif est mieux oxygéné au plan cellulaire et souffre moins pendant et après sa compétition », explique Françoise Couic-Marinier, coauteure du Guide des huiles essentielles (éd. Terre vivante).

Bien respirer grâce au grand plantain

C’est par ses racines et ses feuilles que le grand ­plantain s’illustre. Parce qu’elle ­renferme des iridoïdes, dont l’aucuboside, cette ­mauvaise herbe que l’on piétine sur nos chemins ­dispose de ­propriétés ­antitussives alors que ses ­mucilages favorisent ­l’expectoration. Antiallergique, le plantain va notamment ­libérer les bronches. On lui attribue également un rôle de grand purificateur du sang. Son effet diurétique ­permettrait de détoxiner ­l’organisme, d’où son intérêt sur la ­bronchite chronique. Une ­méta-analyse a ­confirmé ces indications. En extrait fluide ou en tisane, le grand plantain nous donne de l’air. Les femmes enceintes devront cependant s’en méfier, ce végétal étant ­susceptible d’engendrer des contractions de l’utérus.

Endiguer l’envie de fumer

Le sport ne limite pas les conséquences néfastes du tabac sur la santé cardio-vasculaire. Reprendre une activité constitue donc l’occasion rêvée d’arrêter la cigarette. Si cette habitude est liée au goût, mâchez deux feuilles de menthe ou respirez des HE de menthe poivrée, de cèdre du Liban ou de géranium Bourbon quand l’envie de fumer se fait sentir. En cas de dépendance forte, testez l’arnica en élixir floral.

La marche nordique développe le haut du corps

Développée au début des années 1970 dans les pays scandinaves, la marche nordique a fait du chemin. Son principe est simple, il s’agit de marcher activement en s’aidant de bâtons. Qu’on ne s’y trompe pas, ces derniers ne vont pas servir à nous affaler, mais plutôt à développer la partie supérieure du corps et à marcher plus longtemps. Ici, 80 % des chaînes musculaires vont être sollicitées ; en impliquant les plus hautes, vous allez même dépenser 40 % d’énergie supplémentaire par rapport à une marche traditionnelle. Une seule ­exigence pour en tirer un maximum de bénéfices : ­pratiquer en pleine nature.

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